Casser sa pipe



Munie de toute mon effronterie étymologique et au regard de mes carences latines, je propose une interprétation parfaitement ubuesque et douteuse de l’expression : « casser sa pipe » !
Tandis que René Magritte polissaient ses pinceaux en vociférant sur la trahison des images et que Churchill mâchouillait son cigare en époussetant son fauteuil de Chancelier de l’Echiquier à la Chambre des communes, Fidel Castro braillait dans les jupons créoles de sa mère Lina Ruz González. Elevé dans l’illégimité la plus bâtarde, il grommelait dans sa barbiche précoce des insultes cubaines contre son gros fumeur propriétaire terrien de père. En 1943, une fois celui-ci devenu officiellement son géniteur aux yeux de merlans frits de l’Etat, notre charmant dictateur décida de se lancer dans une révolte paternelle d’une ampleur tsunamesque en dégainant son gros cigare pour casser la tradition familiale qui consistait à fumer la pipe sculptée par pépé Castro dans un champ humide de saccharose.
La déclinaison se déduit aisément… « Casser sa pipe » est devenu synonyme de « tuer son père » et par extension de « mourir » ! Oh le vilain cubain !

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