Enigme du contenu et du contenant



C’est toujours 10 packs de coca light coincés entre chaque phalange, l’écharpe dégoulinante vers la flaque adjacente et les lunettes soudainement prises d’une crise de hoquet, que cet intéressant témoin de la dramaturgie moderne se produit !

Planté sur son pas de porte, chargé comme un wagon de la ligne 13 et le cheveu étonnamment attiré vers son champ de vision, l’être humain ouvre par miracle son sac et entame une investigation vaine : la recherche de ses clefs.
Figé devant un contrôle métropolitain, parsemé de paquets arrachés aux griffes acérées des soldes et la paume étrangement moite, l’Homme parvient par miracle à accéder au contenu de sa gibecière et se lance dans une enquête dérisoire : la recherche de son pass Navigo.

Pourquoi lorsque l’on sonde sa besace pour y dénicher quelque objet de première nécessité, cette chose est irrémédiablement attirée par le recoin introuvable ?
Il a beau partir en une quête féroce et lucide, le bon citoyen est contraint d’éventrer son sac pour y trouver son portefeuille, son briquet ou son Labello.

2 commentaires:

princesse camcam a dit…

c'est pour ça que j'essaie de prendre les sacs à main les plus petits possible!

Hugo a dit…

"l'Homme" ? La Femme oui !
L'homme, il se demande depuis toujours pourquoi les sacs à main ne sont pas compartimentés plutôt que d'être bâtis comme des puits sans fond !