Qui sont ces hipsters qui sifflent sur nos têtes ?


Ne vous êtes vous jamais demandé qui étaient ces fieffées gourgandines en combi-short, frange bien calée sur des lunettes oversize aux montures en plastique noir ? Ces éphèbes précisément ajustés dans un T-shirt aux manches retroussées rehaussé d’un bonnet à mi-chemin entre celui de « Où est Charlie » et celui de Bill Murray dans Life Aquatic ? Ces moustachus arborant un gilet tricoté aux motifs rennes savamment arraché à un cintre Guerrisol ?

Ces individus trainant du bout de leur doigts agiles une gargantuesque besace APC renfermant des secrets cornéliens que seuls les hipsters (et quelques pauvres âmes contaminées) osent charroyer avec superbe et aplomb ?

Pardonnez mon exhaustivité boiteuse dans le portrait du contenu de cet énigmatique gibecière, mais je vous propose tout de même un aperçu laconique :
- Un appareil photo argentique parsemé d’autocollants « I love my game-boy »,
- Le reçu de carte bleue d’une folle nuit berlinoise,
- Un carnet de gribouilles,
- Un ustensile de gribouille parfaitement mystérieux pour le commun des mortels de type Posca,
- Un ustensile de gribouille parfaitement obsolète pour le commun des mortels de type crayon à papier Ikea,
- Une écharpe (moche mais cool) chinée au détour d’une friperie subversivement kitsch,
- Un plan de Paris parce qu’ils n’ont pas crainte d’avoir honte d’être pris pour des vacanciers parce que… et bien parce que c’est assurément impossible !

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