Rappelons-nous avec émotion de cette épique époque où l’on regardait le journal à la télévision… L’on pouvait y voir des jeunes grimaçant pompeusement derrière la caméra sérieuse et professionnelle d’une séquence outrageusement passionnante sur la journée des villages fleuris éparpillée à travers toute la France.
Si nous pardonnons bien volontiers à ces coquins en mal de reconnaissance médiatique, il n’en est pas de même pour certains individus brassant toute l’attention d’une assemblée pour grignoter un pouvoir qu’ils n’ont pas.
Ces félons du petit écran qui pensent qu’être spectateur d’une émission politique, c’est faire de la politique. Ceux qui dodelinent strictement dans le public pour souligner leur approbation ou leur désaccord, prouvant ainsi leur importance essentielle sur la scène décisionnaire internationale.
Ces fourbes dans les réunions qui agitent leurs dossiers débordants devant un patron noyé dans son Blackberry. Ceux qui introduisent le sujet plutôt que d’en parler, qui coupent une présentation fluide et bien menée pour « résumer dans un graphique synthétique que j’ai fais où l’on voit mieux la répartition du chiffre d’affaire selon les pays grâce aux couleurs bien distinctes que j’ai utilisées ».
Ces fourbes dans les réunions qui agitent leurs dossiers débordants devant un patron noyé dans son Blackberry. Ceux qui introduisent le sujet plutôt que d’en parler, qui coupent une présentation fluide et bien menée pour « résumer dans un graphique synthétique que j’ai fais où l’on voit mieux la répartition du chiffre d’affaire selon les pays grâce aux couleurs bien distinctes que j’ai utilisées ».
Ces ignobles démagos qui détricotent un concept sans aucune solution pour le recoudre derrière.
Ceux qui pensent que dire oui c’est avoir inventé l’idée.
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